Lexique scientifique transdisciplinaire

Nomenclature

Résultats français
caractère (nom)
Sens 1 : Trait propre à une personne, à une chose, et qui permet de la distinguer d'une autre. [source : PR]
Équivalent(s) : characteristic_nom:1
Contextes :
  • Quand Einstein retrouve le caractère original du temps en cosmologie, il ne s'y applique pas entièrement, du reste, car il est absorbé alors par une autre tâche, à savoir la théorie du champ unitaire.
  • Des comportements qui sont en général présentés par l'entourage comme des traits de caractère dont la valeur de signes révélateurs d'une souffrance n'est souvent pas perçue.
  • Ces quatre personnes regrettent le caractère flou des explications fournies par l'entreprise.
  • On peut constater en second lieu que le caractère essentiellement instrumental du travail n'empêche pas que la disparition de celui-ci soit à l'origine d'un réaménagement psychique important.
  • L'ironie simpliste, la dérision systématique qu'elle utilise donne parfois à son discours un caractère démagogique sans doute commercialement exploitable, mais plus certainement utilisable comme défense narcissique.
  • La présence par ailleurs de phénomènes de relaxation dipolaire n’est pas surprenante, étant donné le caractère polaire des chaînes d’élastomères silicones.
  • Le critère concernant le caractère dynamique de l'information contextuelle: la représentation doit être capable de refléter ce dynamisme.
  • Nous pensons donc, après avoir démontré le caractère très hypothétique des arguments fournis par Ibn Khaldûn, que les chrétiens des oasis ont disparu vers le milieu du XIIIe siècle.
  • Plus au sud et plus tardivement (années 1980), Ushuaia devient une destination touristique majeure à caractère parfois mythique.
  • Dans la frange pionnière, le caractère dominant est la présence de “ relations socio-politiques rudimentaires marquées par la rébellion, la faiblesse ou l'absence de lois ” , d'un “ esprit de frontière ” rendu possible par la mise en place de conditions d'attraction légales, fiscales ou culturelles spécifiques par le gouvernement de l'Etat concerné et dont la suppression entraînera en général la fin du mouvement pionnier.
  • Lorsqu'elle fait preuve d'une plus grande retenue à l'égard des lois à caractère social qu'à l'égard des lois en matière de justice criminelle, notre Cour reconnaît ces différences institutionnelles importantes entre le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire. 6 En termes de justifications des restrictions aux droits et libertés, cette approche instrumentale en appelle notamment, selon une éthique utilitariste ou conséquentialiste, au bien-être général pour justifier les mesures législatives.
  • La population, ensemble indistinct d'usagers ou d'habitants, est ainsi l'illustration même du caractère secondaire et administratif que l'on admet pour les populations infranationales.
  • Ce caractère communautaire est d'ailleurs bien souvent mis en avant lors des consultations locales.
  • Leur caractère singulier est mis en évidence par une augmentation de l'aire de la bande à fort remplissage.
  • Par leur capacité antioxydante liée à leur caractère aromatique, les lignines peuvent désactiver, par des réactions de transfert radicalaire, les radicaux peu stables formés lors de la dégradation des hémicelluloses en formant des radicaux phénoxyles stables détectables par RPE.
  • Malgré le caractère pourtant récent de sa construction (au XIXe, voire au début du XXe siècle), la bourrine est-elle en mesure d’apporter un témoignage sur la maison primitive, chère aux préoccupations de l’ethnologue Jean Cuisenier ? Dans le marais nord-vendéen, on appelle bourrines les petites maisons rurales aux murs en terre et au toit de roseau dont la silhouette constitue une image saisissante du patrimoine de cette zone.
  • Leur migration jusqu'aux Stipa-steppes chaudes de l'Europe Moyen est due au caractère de climat spécial et subcontinental.
  • Le caractère très réducteur et partiel du tableau ci-dessous est à nuancer.
  • L'étude de ces vestiges, de par leur nature et leur abondance, revêt donc un caractère prioritaire dans notre enquête.
  • Quelques scènes évoquent leur rangement et la manière dont ces armes sont entreposées à l'intérieur de bâtiments, pas toujours à caractère militaire.
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Sens 2 : Signe tracé, écrit, imprimé. [source : Antidote]
Équivalent(s) : character:1
Contextes :
  • Tout au plus permettait-il au client d'énoncer quelques préférences (entête Accept) sur les jeux de caractères , les langues ou les médias acceptés (types MIME).
  • Il n'est pas possible d'annoter une image seule sans le texte qui l'entoure car l'annotation dans MemoNote-ENT à pour ancre une chaîne de caractères .
  • Il se peut que le passage annoté représente une chaîne de caractères pour laquelle il existe plusieurs occurrences dans le document.
  • L'ancre doit commencer donc d'abord par un caractère et se terminer par un caractère .
  • Le caractère double diminue si on descend dans la colonne IV du tableau périodique.
  • Sa théorie est fondée principalement sur l'observation des formes et des caractères .
  • Le symbole est placé dans une étape intermédiaire entre l'hiéroglyphe et le caractère alphabétique, et donc classé entre l'image et la lettre-.
  • Cette représentation se retrouve dans le commentaire de Bellino: si les caractères cunéiformes jouent le rôle de symboles permettant de « chiffrer» et ne dérivent pas de signes d'écriture originellement plus complexes, ils portent en eux-mêmes un message clair et non un ensemble d'idées mystiques, contrairement au hiéroglyphe, pour quiconque arrive à les dé-chiffrer.
  • Pourtant, contrairement au cas des hiéroglyphes égyptiens ou des caractères chinois, le lien étroit entre les signes en forme de coins, à partir du moment où ils furent interprétés comme de véritables signes d'écriture, et le langage des anciens qui les ont gravés sur la pierre n'a pas été une seule fois mis en doute.
  • Dans son «Syllabaire anarien », publié dans les Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et dans sa Grammaire Assyrienne de 1868, Joachim Ménant ordonne les signes cunéiformes de Babylone et de Ninive selon l'alphabet hébraïque; les deux colonnes qui précèdent les graphèmes sont respectivement celle des « caractères sémitiques» et celle des «valeurs de transcription en caractères latins »40.
  • Une condition demeure en particulier nécessaire pour que les inscriptions deviennent intelligibles: les signes en forme de coins devaient être au préalable reconnus comme de véritables caractères d'écriture exprimant le langage, des lettres d'alphabet ou bien des phonèmes, en opposition aux symboles hiéroglyphiques nécessitant une interprétation conceptuelle ou métaphysique dont le caractère subjectif interdisait tout véritable «dé-chiffrement» terme à terme45.
  • En témoigne le souci constant, bien qu'infructueux, aussi bien chez les voyageurs narrant leurs découvertes que chez les commentateurs de leurs récits, de comparer ces caractères étranges avec ceux des écritures mortes ou contemporaines.
  • Le symbole est placé dans une étape intermédiaire entre l'hiéroglyphe et le caractère alphabétique, et donc classé entre l'image et la lettre-.
  • Cette représentation se retrouve dans le commentaire de Bellino: si les caractères cunéiformes jouent le rôle de symboles permettant de « chiffrer» et ne dérivent pas de signes d'écriture originellement plus complexes, ils portent en eux-mêmes un message clair et non un ensemble d'idées mystiques, contrairement au hiéroglyphe, pour quiconque arrive à les dé-chiffrer.
  • Le Chevalier de Chardin, impressionné par les inscriptions de Persépolis, exprime dans ses récits de 1711 l'idée que deux caractères principaux, dont la grandeur et le sens varient, seraient à l'origine de toutes les signes en forme de coin73 : «Des gens s'étonnent que deux figures puissent faire tant de lettres: mais pour moi je ne vois pas là de quoi s'étonner si fort, puisque les lettres de notre alphabet, qui sont au nombre de vingt-trois, ne sont pourtant composées que de deux lignes, la droite et la circulaire, c'est-à-dire qu'avec un C et un 1 on fait toutes les lettres qui composent nos mots.
  • Un demi-siècle plus tard, le consul français de Mossul, Paul Émile Botta, fait preuve de la même conviction 135 : «Un caractère hiéroglyphique représente un objet dont le nom, dans la langue égyptienne, commence par la lettre que ce caractère est destiné à représenter quand il est employé phonétiquement.
  • On retrouve ce même type d'analogie chez C. G. von Murr qui se réfère à la combinaison de traits - Kombination von Strichen - qui génère également les caractères écrits de l'ancienne Dynastie Tchang.
  • Quand ils s'aperçurent ensuite de l'insuffisance de leur analyse, les uns, comme les Grecs, multiplièrent les caractères de leur alphabet, les autres se contentèrent d'en varier le sens ou le son par des positions ou des combinaisons différentes.
  • Sa date de découverte suffit à assurer de l'authenticité de la suivante, qui mêle caractères grecs et caractères latins, sur une plaquette de zinc découverte hors fouille, mais sur un site romain à proximité de Berne!" : ce métal, exceptionnel, aurait pu en faire douter.
  • L'inscription n'est pas intégralement lisible : certains caractères sont effacés du fait d'une gravure insuffisante et les abréviations sont nombreuses.