Ces évolutions amène « la nécessité d'un renouvellement profond et
progressif qui puisse toucher non seulement notre organisation pratique,
mais également l'idée même que nous avons de notre Eglise : elle est en
situation missionnaire à tous les niveaux et dans tous ses actes
».
Le législateur n'a pas souhaité toucher au Code Pénal, ni légaliser
une euthanasie d'exception, laissant ainsi en suspens l'une des questions
essentielles en la matière à savoir celle de la qualification pénale d'une
abstention volontaire de prodiguer des soins à un malade dont la vie en
dépend.
Cela désigne la mise à l'écart de la sphère religieuse, comprise comme
un domaine vulnérable auquel « on ne veut pas trop toucher ».