être (nom)
Sens 1 : Personne, individu; au plur. gens. [source : TLF]
Contextes :
- Ce cas permet au maître de trouver enfin l'argument décisif: si Jean-Baptiste a bien été moine, la norme commune n'avait
aucune nécessité pour un être parfait.
- Même les États totalitaires qui ont ambitionné de créer un homme nouveau et considéraient les joueurs comme des êtres
antisociaux ont du renoncer à leur objectif et ont autorisé les jeux de hasard pour des motifs fiscaux.
- En particulier ceux qui semblent être plutôt destinés à symboliser ce qui est sollicité en soi en terme de manque, notamment
à l'occasion de la perte d'un être cher.
--------------------------------------------------
Sens 2 : Ce qui possède l'existence, la vie. [source : Antidote]
Contextes :
- Dans cette conception, la cloche est donc déjà largement assimilée à un être humain.
- L'organisation dans ce cas est pensée comme un être vivant qui apprend (apprentissage organisationnel) et dont cet
apprentissage nécessite et nourrit une mémoire.
- Elle n'est pas un être nouveau, sans histoire, créé à un moment de la vie de l'embryon.
--------------------------------------------------
Sens 3 : Nature intime d'une personne. [source : Antidote]
Contextes :
- Conscience d'une présence qui produit un changement profond de notre être (Jung, cité par Morf, dans Cercle de psychologie
analytique de Montr?al, 1977, p. 116).
- Cela exige d'être réceptif à l'être profond (le Soi), de favoriser les facteurs passifs de l'esprit humain (attention,
concentration, équanimité, calme), tel que l'indiquent Maslow (1971/1993) et des auteurs qui se sont attardés à la pensée orientale
traditionnelle (Goleman, 1977; Kornfield, cité dans Walsh et Vaughan, 1984).
- Dans la mesure où il s'agit de jouissance, c'est-à-dire que c'est à mon être qu'elle en veut, elle ne peut l'atteindre qu'à
me châtrer.