Ce changement s'explique en partie par le fait que le contribuable,
mieux informé et moins passif qu'auparavant, se définit souvent comme un
consommateur de services publics et exige un meilleur rendement et une plus
grande qualité des services publics.
Il illustre un modèle de socialisation religieuse qui place « face à
face » un transmetteur actif, détenteur d'un patrimoine de savoirs et de
références religieux et un destinataire passif ou semi passif de cette
transmission.
En effet, si le statut de malade offre l'avantage d'une inclusion dans
la société globale, prémisse possible d'une réinsertion sociale ultérieure,
le fait de considérer l'usager comme dépendant (au sens de la perte de
contrôle) le rend passif et lui enlève toute responsabilité, ce qui va à
l'encontre d'une gestion ou d'une disparition du trouble qui nécessite la
croyance en un contrôle possible sur ses actes.