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Activités OLST

90e Congrès de l’Acfas : Langues autochtones – au présent et au futur

Jeudi 11 mai 2023
Responsables :
  • Yvette Mollen (UdeM – Université de Montréal)
  • Andrée Labrie (UdeM – Université de Montréal)

Voir le programme ici

Description :
La décennie des langues autochtones décrétée par l’ONU reconnaît la nécessité de préserver et de transmettre les langues autochtones qui sont le miroir vivant des savoirs, des cultures et des peuples. Ainsi, malgré le fait qu’au Québec, au Canada et dans le monde, les statistiques sont des plus alarmantes au regard de la survie des langues autochtones et s’appuyant sur les enseignements tirés de l’Année internationale des langues autochtones (2019), la Déclaration reconnaît l’importance de ces langues pour la cohésion et l’inclusion sociales, les droits culturels, la santé et la justice. La vitalité de chaque langue et l’état de préparation de chaque communauté des Premières Nations sont à des stades différents. Sans occulter le passé, nous nous pencherons sur le présent et l’avenir. Nous explorerons notamment la disponibilité et l’accessibilité des locuteurs, des enseignants et des programmes; la rétention de la langue et l’engagement; les approches, cadres et modèles d’apprentissage des langues des Premières Nations; les ressources et les soutiens. La Déclaration place les peuples autochtones au centre de ses recommandations sous le slogan «Rien pour nous sans nous». On peut recourir à différentes méthodologies dans le cadre du processus de revitalisation linguistique. Selon de nombreux rapports, les clés de la revitalisation linguistique sont la collaboration avec toutes les communautés, la consultation des intervenants communautaires, ainsi que la recherche portant sur le statut de la langue en question et l’évaluation de celui-ci. Les efforts de revitalisation des langues autochtones doivent être menés par et pour les Autochtones. Dans le Rapport « Ce que nous avons entendu » : Consultations sur la mise en œuvre de la Loi sur les langues autochtones, plusieurs personnes ont reconnu l’importance du rôle ainsi que de la contribution des aînés et des femmes autochtones, particulièrement en ce qui concerne l’enseignement et la transmission des langues autochtones.