Trois présentations et une soutenance de thèse auront lieu du 1er au 4 mai à l’OLST :
Amparo Alcina (TecnoLeTTra, Universitat Jaume I)
Mardi 1er mai 2012 à 11h30, Salle C-9019, Pavillon Lionel-Groulx
Elaborating a collocations dictionary based on ontologies
Collocations dictionaries are essential tools to undertake specialized translation and scientific and technical writing. In the ONTODIC II Project we aim to develop a systematic methodology for the elaboration of terminological collocations dictionaries, that is, dictionaries that contain specialized terminology in a knowledge area and which allow the user to access directly to a specific combinatorial structure of a term.
The design of the methodology and the techniques for the elaboration of collocations dictionaries include the following aspects: 1) analysis of linguistic elements in the entries, 2) formalization of these elements in valid structures for any group of terms, 3) implementation of these elements and structures in ontologies so that it proves useful for the creation and design of other dictionaries and the access to data through natural language processing tools.
We follow the Explanatory and Combinatorial Lexicology for the analysis and linguistic formalization of collocations due to the high level of formalization of this theory. This allows a good approach to the implementation of the elements which will be included in the dictionary entries. In order to implement data in an ontology, we use the ontology editor Protégé.
Carlos Subirats (International Computer Science Institute (Berkeley) et Universitat Automona de Barcelona)
Mercredi 2 mai 2012 à 11h30, Salle C-9019, Pavillon Lionel-Groulx
Frame semantics and its application to the study of the Spanish lexicon and Spanish grammatical constructions
The meanings of lexical units (LUs) are constructed in relation to background knowledge. Frame Semantics is based on the assumption that the structure of this background knowledge can be analyzed in terms of semantic frames. A frame is a schematic representation of a situation that includes its participants, props, and other conceptual elements. Each LU evokes a particular frame and profiles some element or aspect of that frame. The Spanish FrameNet Project (SFN) has been developing an online lexical resource for Spanish that is based on frame semantics and supported by corpus evidence. SFN has also recently begun creating a similar resource for grammatical constructions, describing their grammatical characteristics and semantic import and linking them to frames. The project database is online and can be queried at http://sfn.uab.es:9080/SFN.
Rute Costa (CLUNL, Universidade Nova de Lisboa)
Jeudi 3 mai 2012 à 11h30, Salle C-9019, Pavillon Lionel-Groulx
Collaboration entre terminologues et experts au sein du parlement portugais
Le projet Base de Données Terminologique et Textuelle (BDTT-AR) se subdivise en deux phases différentes, la première, d’une durée de 2 ans, s’est déroulée de 2005 à 2007 et la deuxième, d’une durée de 3 ans, se trouve actuellement en phase de développement, et ce depuis le début du second semestre 2009 et jusqu’en septembre 2012. À chacune de ces deux périodes distinctes du projet correspondent une conjoncture et des objectifs bien spécifiques, autant pour l’institution qui accueille le projet, l’Assemblée de la République (http://www.parlamento.pt), que pour le Centre de Linguistique de l’Universidade Nova de Lisboa (CLUNL, http://www.clunl.edu.pt/PT/home.asp), institution qui le propose.
Ce projet est un exemple de coopération entre le secteur de l’administration publique et celui de la recherche universitaire avec, d’une part, le CLUNL ayant des objectifs axés sur la recherche, tant sur le plan théorique que méthodologique, et ancrés dans la formation en Terminologie pour l’administration publique, mais également dans le développement d’une ressource terminologique adaptée à la réalité et aux besoins de l’institution et devant prévoir, à la longue, aussi bien la question de la gestion de la base de données en contenus terminologiques et textuels que leur processus de validation. Et, de l’autre, l’institution qui accueille le projet, l’Assemblée de la République, pour qui la décision de créer sa propre base de données terminologique et textuelle constituait déjà en soi un défi important, mais encore moindre que celui de mettre en place une méthodologie de travail intégrant un processus de garantie de la qualité des contenus linguistiques, terminologiques et textuels de la BDTT-AR et, le tout, comme support au processus de traduction.
C’est cette méthodologie de travail que nous irons aborder lors de notre intervention.
** Ce travail de recherche est mené conjointement avec Raquel Silva (CLUNL) en étroite collaboration avec Zara Almeida (CLUNL & AR)
Janine Pimentel (OLST et CLUNL) SOUTENANCE DE THÈSE
Vendredi 4 mai 2012 à 14h 00, Salle C-9019, Pavillon Lionel-Groulx
Critères pour la validation des équivalents de verbes spécialisés : applications à la terminographie bilingue
Les ressources multilingues portant sur le domaine juridique n’incluent pas toujours des verbes spécialisés ni des équivalents valides. Pourtant, la terminologie juridique, notamment la terminologie des jugements des cours suprêmes, est constituée non seulement par des noms mais également par des verbes dont il faut rendre compte. Nous proposons une méthodologie de description des verbes spécialisés s’inspirant du cadre théorique de la sémantique des cadres (Fillmore 1977, 1982, 1985) et de son application FrameNet (Ruppenhofer et al. 2010) pour l’identification des équivalences (portugais-anglais-portugais). Dans cette recherche, chacun des 200 verbes spécialisés sélectionnés « évoque » un cadre ou frame, une sorte de scénario conceptuel, dans lequel un certain nombre d’acteurs obligatoires (Core Frame Elements) jouent des rôles spécifiques (le rôle de juge, le rôle d’appelant, le rôle de la loi). Les étiquettes attribuées aux 76 frames que nous avons identifiés nous ont permis de relier des termes sémantiquement apparentés à l’intérieur de chaque langue ainsi que de 165 paires d’équivalents. 71% d’entre eux sont des équivalents parfaits parce que les verbes évoquent le scénario conceptuel de la même façon, leurs structures actancielles sont identiques, les réalisations linguistiques de chacun des actants sont équivalentes, et les patrons syntaxiques des verbes sont similaires. 29% des paires d’équivalents correspondent à des équivalents partiels parce qu’ils ne remplissent pas tous ces critères. Au moyen d’exemples, nous présentons les cas de figure observés et nous montrons de quelle manière les futurs utilisateurs pourront consulter le JuriDiCo, la ressource lexicale ayant été compilée pour ce projet.